Si j’ai toujours beaucoup aimé les autoportraits, je dois dire que celui-ci m’a particulièrement saisie.
L’artiste se représente à l’oeuvre: son corps face à une toile placée hors champs. Mais cette toile à peindre est belle et bien suggérée par la façon dont l’artiste tient son pinceau. Port de tête altier, le pinceau est arboré avec la même assurance, parfaitement placé à l’horizontale. Représenté à hauteur du cou, il souligne son port de tête et notre regard se pose sur sa main créatrice.
C’est une peinture qui célèbre l’acte de peindre, le geste artistique. C’est finalement une mise en abime que nous propose l’artiste. Car, si le sujet de la toile est l’artiste au travail, Shirley Villavicencio Pizango y prête les mêmes usages picturaux que pour les sujets de ses autres toiles où des motifs évoquant la nature y ont toutes leur place.
C’est cette économie de moyen, ce chromatisme récurrent et cet héritage multiple, qui s’unissent harmonieusement dans chacune de ses œuvres qui font la beauté de l’art de Shirley Villavicencio Pizango.
Elsa.
L’artiste se représente à l’oeuvre: son corps face à une toile placée hors champs. Mais cette toile à peindre est belle et bien suggérée par la façon dont l’artiste tient son pinceau. Port de tête altier, le pinceau est arboré avec la même assurance, parfaitement placé à l’horizontale. Représenté à hauteur du cou, il souligne son port de tête et notre regard se pose sur sa main créatrice.
C’est une peinture qui célèbre l’acte de peindre, le geste artistique. C’est finalement une mise en abime que nous propose l’artiste. Car, si le sujet de la toile est l’artiste au travail, Shirley Villavicencio Pizango y prête les mêmes usages picturaux que pour les sujets de ses autres toiles où des motifs évoquant la nature y ont toutes leur place.
C’est cette économie de moyen, ce chromatisme récurrent et cet héritage multiple, qui s’unissent harmonieusement dans chacune de ses œuvres qui font la beauté de l’art de Shirley Villavicencio Pizango.
Elsa.