Pole Chabru 2020, 35.5 x 46 cm, Oil on Canvas
Placé au premier plan, et de façon très frontale, émerge d’un large aplat de blanc, un double portrait féminin. Seul un fin sillon noir continue semble permettre d’établir la distinction et le contours des corps de ces deux femmes, qui ne semblent faire qu’un. Leur posture et leurs regard sont inclinés vers une fleur délicate bleue. Ce petit motif coloré vient contraster avec l’immensité de leur corps blanc. En effet, leurs corps vont bien bien au delà de la surface à peintre, faisant exploser le cadre du tableau.
Ainsi, ce double portrait bouleverse toutes les échelles de représentation, mettant pleinement l’accent sur ce double portrait. Ce dernier prend pleinement le pas sur l’arrière plan fait d’un paysage étroit aux formes synthétiques.
Ce tableau, éclairé d’un soleil rouge brillant, est particulièrement éblouissant. De cet aplat blanc à l’arrière plan qui se fait son écho par ses nuances de blancs, on y déplore aucune ombre portée. Seule une lumière vive et uniforme recouvre la composition.
Cette distinction d’échelle, cette représentation frontale de personnages féminins aux formes simplifiées au devant d’un paysage, n’est pas sans rappeler le travail de Paula Modersohn-Becker, une artiste que j’admire profondément.
Beatrice Dahllöf, par son travail, semble s’inscrire à son tour, de façon consciente ou inconsciente, dans la postérité de l’artiste allemande qui a opéré un profond changement dans le rapport des femmes artistes à la figuration.
Elsa
Ainsi, ce double portrait bouleverse toutes les échelles de représentation, mettant pleinement l’accent sur ce double portrait. Ce dernier prend pleinement le pas sur l’arrière plan fait d’un paysage étroit aux formes synthétiques.
Ce tableau, éclairé d’un soleil rouge brillant, est particulièrement éblouissant. De cet aplat blanc à l’arrière plan qui se fait son écho par ses nuances de blancs, on y déplore aucune ombre portée. Seule une lumière vive et uniforme recouvre la composition.
Cette distinction d’échelle, cette représentation frontale de personnages féminins aux formes simplifiées au devant d’un paysage, n’est pas sans rappeler le travail de Paula Modersohn-Becker, une artiste que j’admire profondément.
Beatrice Dahllöf, par son travail, semble s’inscrire à son tour, de façon consciente ou inconsciente, dans la postérité de l’artiste allemande qui a opéré un profond changement dans le rapport des femmes artistes à la figuration.
Elsa