Claudio Coltorti, Max Coulon, Penny Davenport, Katelyn Eichwald, Ludivine Gonthier, Louise Janet, Johan Larnouhet, Marguerite Piard et Ugo Schildge
Exposition du 15 au 25 novembre
Espace du 11 rue Michel le Comte, 75003 Paris
Espace du 11 rue Michel le Comte, 75003 Paris
Les galeries Elsa Meunier (Dans les yeux d’Elsa) et Mathilde Le Coz sont heureuses de s’associer une nouvelle fois pour présenter “Entre chien et loup” une exposition collective réunissant le travail de neuf artistes d’Italie, de France, d’Ecosse et des Etats-Unis renouvelant le canonique thème du bestiaire. De même que dans les fameuses fables médiévales, les personnages principaux de cette exposition sont des animaux : entre poésie domestique et récit fabuleux, les artistes nous peignent, nous sculptent et nous content leur rapport à la nature et à l’animal.
“Entre chien et loup” c’est ce moment crépusculaire où nul ne peut reconnaitre l’animal sauvage de son frère domestiqué, où l’animal de compagnie se fait bête féroce, c’est cet irrésistible glissement vers le creux de la nuit où la nature semble reprendre absolue possession de ses droits. Animal de compagnie, bête sauvage, créature chimérique, anthropomorphique ou gentil doudou, l’exposition dévoile avec Claudio Coltorti, Max Coulon, Penny Davenport, Katelyn Eichwald, Ludivine Gonthier, Louise Janet, Johan Larnouhet, Marguerite Piard et Ugo Schildge, un animal pluriel tout à la fois féroce, fantastique, inconnu et familier.
L’animal de compagnie, c’est celui qui accompagne l’artiste. C’est un membre à poils et à crocs de la famille. C’est l’animal social par excellence qui apporte réconfort, douceur et protection. Ils sont légion chez les peintres : c’est le chat Mamos de Marguerite Piard, les chats Rita et Markos de Claudio Coltorti... L’animal sauvage, au contraire, réactive des peurs ancestrales. Tantôt terrifiant comme le loup d’Ugo Schildge ou les chiens de Katelyn Eichwald, tantôt farouche comme le noctambule félin de Johan Larnouhet, il est celui que l’on appréhende par des images, des vidéos ou des dessins. On apprend à le connaître sur la page d’un album pour Louise Janet ou on le collecte tel un spécimen à étudier pour Marguerite Piard.
L’animal hybride, un peu Homme, un peu chose, est lui une chimère fabuleuse qui habite notre imaginaire. Ce sont les doudous de ciment de Max Coulon, les gentils êtres anthropomorphes de Penny Davenport ou encore les créatures délirantes et tremblantes de Ludivine Gonthier. Ce sont des fantasmes archaïques étoffés de mythes et légendes, des personnages inventés d’une Arcadie inaccessible où, peut-être, chèvres, peluches et Hommes pourraient s’entendre et se parler. “Entre chien et loup” c’est ce moment crépusculaire où les apparences se métamorphosent en un jeu d’illusion, où le chien peut se déguiser en loup, le loup s’apprivoiser en sympathique toutou et le toutou se comporter en Homme.