L’oeuvre d’Ana Popescu fascine par l’usage de couleurs acidulées, par des compositions spatiales d’une grande simplicité qui rend lisible chaque élément représenté. Mais c’est sa faculté à capter la lumière qui a retenu mon regard dans la série d’illustrations « Shade ». Eclatante, elle est l’essence, le sujet principal de cette oeuvre. Celle qui anime les murs inertes par des jeux d’ombres. Capturée par l’artiste, telle une photographie, elle est le souvenir d’un moment précis, qui sera déjà différent la seconde suivante et le jour d’après. Un instant éphémère, mais aussi souvenir, qui nous plonge dans une nostalgie estivale. Cet espace d’ombre tant désiré au cours des jours de chaleurs, où circule une brise rafraichissante provoquée par le feuillage d’un arbre. Ana Popescu nous plonge à nouveau dans ce souvenir, illustré par cette éclatante lumière adoucie par l’ombre feuillue de l’unique être vivant.
Louise.
Louise.