Aire a cette aura joyeuse et mystique qui rend chacune de ses figures fascinantes, d’une beauté indéfinissable. 
Et pourtant ses compositions puisent de son quotidien, de ces scènes banales telles que cet autoportrait. Assise en tailleur, le regard pénétrant, elle fait face à une nature morte. Une assiette ornée d’une aubergine et d’une carte de Tarot. Celle du Soleil. Un symbole fort, de vie et d’énergie positive dont l’artiste a su teinter avec talent l’ensemble de son œuvre.
Si la beauté est subjective, le sentiment de joie est quant à lui universel. C’est ce que nous procure l’autoportrait de Aire. Les couleurs sont irréelles, les proportions incongrues, la perspective inexistante. C’est une scène de quotidien traduite par le regard de la jeune femme qui révèle certes une beauté personnelle mais accorde les sentiments de tout spectateur sur une joie commune. Un ensoleillement perpétuel qui rassemble et fait la grandeur de Aire.

Louise.
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